Acte deuxième

 

Scène première

Le thèâtre représente les hauteurs du Rütli d'où l'on plane sur le lac des Waldstettes ou des Quatre-Cantons. On aperçoit aux bornes de l'horizon la cime des montagnes de Scwitz; au bas est le village de Brunnen. Des sapins touffus qui s'élèvent des deux côtés du thèâtre complétent la solitude.
Des soldats, tenant des flambeaux, ouvrent la marche; des piqeurs dirigent la meute; des paysans arrivent transportant des cerfs, des renards et des loups tués; des dames et des seigneurs à cheval, ayant le faucon au poing, et suivis de pages, traversent le thèâtre; enfin des chasseurs à pied font une halte, et vident les gourdes dont ils sont munis.

 Q 

Soldats, Chasseurs

 

CHŒUR DES CHASSEURS

Quelle sauvage harmonie  

au son des cors se marie !

Le cri du chamois mourant

se mêle au bruit du torrent.

L'entendre exhaler sa vie,

est-il un plaisir plus grand ?

Des tempêtes la furie

n'a rien de plus enivrant.

 
On voit les pâtres descendre du coteau dans le vallon, et y diriger leurs troupeaux.

<- Pâtres

Quel est ce bruit ?  

Des pâtres la voix monotone

de nouveau nous poursuit;

du gouverneur le cor résonne,

c'est notre retour qu'il ordonne.

Voici la nuit !

 
(il sortent)

Soldats, Chasseurs, Pâtres ->

 

Scène deuxième

Mathilde, seule.

<- Mathilde

 
(Elle parait s'ètre séparée à dessein du gros de la chasse.)

 

Ils s'éloignent enfin; j'ai cru le reconnaître:  

mon cœur n'a point trompé mes yeux;

il a suivi mes pas, il est près de ces lieux.

Je tremble !... s'il allait paraître !

Quel est ce sentiment profond, mystérieux

dont je nourris l'ardeur, que je chéris peut-être ?

Arnold ! Arnold ! est-ce bien toi,

simple habitant de ces campagnes,

l'espoir, l'orgueil de tes montagnes,

qui charme ma pensée et cause mon effroi ?

Ah ! que je puisse au moins l'avouer moi-même !

Melchthal, c'est toi que j'aime;

sans toi j'aurais perdu le jour;

et ma reconnaissance excuse mon amour.

 

Sombre forêt, désert triste et sauvage,    

je vous préfère aux splendeurs des palais:

c'est sur les monts, au séjour de l'orage,

que mon cœur peut renaître à la paix;

mais l'écho seulement apprendra mes secrets.

Toi, du berger astre doux et timide,

qui, sur mes pas, viens semant tes reflets,

ah ! sois aussi mon étoile et mon guide !

Comme Arnold tes rayons sont discrets,

et l'écho seulement redira mes secrets.

S

Sfondo schermo () ()

 

Scène troisième

Arnold s'est montré pendant les dernières mesures de la Romance.

<- Arnold

 

ARNOLD

Ma présence pour vous est peut-être un outrage;  

Mathilde, mes pas indiscrets

ont osé jusqu'à vous se frayer un passage.

MATHILDE

On pardonne aisément les torts que l'on partage;

Arnold, je vous attendais.

ARNOLD

Ce mot où votre âme respire,

je le sens trop, la pitié vous l'inspire;

vous plaignez mon égarement:

je vous offense en vous aimant.

Que ma destinée est affreuse !

MATHILDE

La mienne est-elle plus heureuse ?

ARNOLD

Il faut parler, il faut, dans ce moment

si cruel et si doux, si dangereux peut-être,

que la fille des rois apprenne à me connaître;

j'ose le dire avec un noble orgueil,

pour vous le Ciel m'avait fait naître.

D'un préjugé fatal j'ai mesuré l'écueil;

il s'élève entre nous de toute sa puissance;

je puis le respecter, mais c'est en votre absence.

Mathilde, ordonnez-moi de fuir loin de ces lieux,

d'abandonner ma patrie et mon père,

d'aller mourir sur la terre étrangère,

de choisir pour tombeau des bords inhabités,

prononcez sur mon sort, dites un mot.

MATHILDE

(tendrement)

Restez.

 

 

Oui, vous l'arrachez à mon âme  

ce secret qu'ont trahi mes yeux;

je ne puis étouffer ma flamme,

dût-elle nous perdre tous deux !

ARNOLD

(Il est donc sorti de son âme

ce secret qu'ont trahi ses yeux !

sa flamme répond à ma flamme,

dût-elle nous perdre tous deux !)

(à Mathilde)

Mais entre nous quelle distance,

que d'obstacles de toutes parts !

MATHILDE

Ah ! ne perdez pas l'espérance;

tous vous élève à mes regards.

ARNOLD

Doux aveu ! ce tendre langage

de plaisir enivre mon cœur.

MATHILDE

(Je le chéris, tout me présage

près de lui des jours de bonheur.)

(à Arnold)

Retournez aux champs de la gloire,

volez à de nouveaux exploits:

on s'anoblit par la victoire;

elle justifîra mon choix.

ARNOLD

Je pars, je cours chercher la gloire,

c'est un tribut que je vous dois:

puis-je douter de la victoire

lorsque j'obéis à vois lois ?

MATHILDE

Dans celle qui t'aime,

oui, c'est l'honneur même

qui dicte sa loi.

Mathilde, constante,

ira sous la tente

recevoir ta foi.

Ensemble

ARNOLD

Dans celle que j'aime,

oui, c'est l'honneur même

qui dicte sa loi.

Mathilde, constante,

viendra sous la tente

recevoir ma foi.

 

MATHILDE

On vient, séparons-nous.  

ARNOLD

Vous reverrai-je encore ?

MATHILDE

Oui, demain.

ARNOLD

O bonheur !

MATHILDE

Quand renaîtra l'aurore,

dans l'antique chapelle, en présence de dieu

j'entendrai ton dernier adieu.

ARNOLD

Que de bienfaits !

MATHILDE

Je vous quitte, on s'avance.

ARNOLD

Ciel ! Walter et Guillaume, ah ! fuyez leur présence.

Mathilde ->

 

Scène quatrième

Arnold, Guillaume, Walter-Fürst.

<- Guillaume, Walter

 

GUILLAUME

Tu n'étais pas seul en ces lieux ?  

ARNOLD

Eh bien ?

GUILLAUME

Nous craignons de troubler un si doux entretien.

ARNOLD

Je ne m'informe pas de vos desseins.

WALTER

Peut-être

plus qu'un autre dois-tu chercher à les connaître.

GUILLAUME

Non; qu'importe à Melchthal s'il déserte nos rangs,

s'il aspire en secret à servir nos tyrans ?

ARNOLD

Qui te l'a dit ?

GUILLAUME

Ton trouble, et Mathilde et sa fuite.

ARNOLD

On m'épie, et c'est toi ?

GUILLAUME

Moi-même; ta conduite

a jeté le soupçon dans ce cœur alarmé.

ARNOLD

Mais si j'aime ?

WALTER

Gran dieu !

ARNOLD

Mais si j'étais aimé,

tes soupçons ?...

GUILLAUME

Seraient vrais.

ARNOLD

Mon amour ?

WALTER

Est impie.

ARNOLD

Mathilde ?

GUILLAUME

Elle est notre ennemie.

WALTER

Parmi nos oppresseurs elle a reçu la vie.

GUILLAUME, WALTER

Et Melchthal lâchement embrasse ses genoux !

ARNOLD

Mais de quel droit votre aveugle furie ?...

GUILLAUME

Nos droits ? un mot te les apprendra tous:

sais-tu bien ce que c'est que d'aimer sa patrie ?

ARNOLD

Vous parlez de patrie, il n'en est plus pour nous.

Je quitte ce rivage

qu'habitent la discorde et la haine et la peur,

dignes filles de l'esclavage;

je cours dans les combats reconquérir l'honneur.

 

GUILLAUME

Quand l'Helvétie est un champ de supplices  

où l'on moissonne nos enfants;

que de Gessler tes armes soient complices;

meurs pour nos bourreaux triomphants !

ARNOLD

Si je meurs c'est pour la victoire,

ce but sourit à ma fierté;

mais je vivrai, mais je vaincrai; la gloire

remplace tout, même la liberté.

WALTER

Pour toi, Gessler préludant aux batailles,

d'un vieillard a tranché les jours;

cette victime attend des funérailles,

elle a des droits à tes secours.

 

ARNOLD

Ah ! quel affreux mystère !  

Un vieillard, dites-vous ?

WALTER

Que la Suisse révère.

ARNOLD

Son nom ?

WALTER

Je dois le taire.

GUILLAUME

Parler c'est te frapper au cœur.

ARNOLD

Mon père !...

WALTER

Oui, ton père, Melchthal, l'honneur de nos hameaux,

ton père, assassiné par la main des bourreaux !

ARNOLD

Qu'entends-je ? ô crime ! hélas ! j'expire !

 

 

Ses jours qu'ils ont osé proscrire,  

je ne les ai pas défendus !

Mon père, tu m'as dû maudire !

De remords mon cœur se déchire.

Ô ciel ! ô ciel ! je ne te verrai plus.

GUILLAUME, WALTER

Il chancelle, à peine il respire,

il frémit, le remords le déchire;

de l'amour tous les nœuds sont rompus,

son effroi remplace son délire,

son malheur le rend à ses vertus.

 

ARNOLD

Il est donc vrai !  

WALTER

J'ai vu le crime.

ARNOLD

Toi ?

WALTER

J'ai vu se débattre et tomber la victime.

ARNOLD

Grand dieu ! que faire ?

GUILLAUME

Ton devoir.

ARNOLD

Il faut mourir ?

GUILLAUME

Il faut vivre.

ARNOLD

Eh bien ! contre Gessler servez mon désespoir.

Dans Altdorf voulez-vous me suivre ?

GUILLAUME

Modère les transports où ton âme se livre.

WALTER

Reste, et venge à la fois ton père et ton pays.

ARNOLD

Achevez donc !

GUILLAUME

La nuit, à nos desseins propice,

nous entoure déjà d'une ombre protectrice.

Tu vas voir dans ces lieux, que Gessler croit soumis,

surgir de tous côtés de généreux amis:

ils comprendront tes larmes.

Au soc de la charrue ils empruntent des armes

pour conquérir un digne sort,

ou l'indépendance ou la mort !

 

GUILLAUME, ARNOLD, WALTER

Ou l'indépendance ou la mort !  

(Ils se donnent la main.)

Embrasons-nous d'un saint délire !

La liberté pour nous conspire;

des cieux ton père nous inspire,

vengeons-le, ne le pleurons plus.

Pour son pays quand il expire,

son beau destin semble nous dire:

c'était aux palmes du martyre

à couronner tant de vertus !

 

GUILLAUME

Des profondeurs du bois immense,  

un bruit confus semble sortir.

Écoutons !

ARNOLD

Écoutons !

GUILLAUME

Silence !

WALTER

J'entends de pas nombreux la forêt retentir.

ARNOLD

Le bruit approche...

GUILLAUME

Qui s'avance ?

 

Scène cinquième

Les mêmes, Habitans d'Unterwald.

<- Habitans d'Unterwald

 

CHŒUR D'UNTERWALD
(à demi-voix)

Amis de la patrie !  

GUILLAUME

O bonheur !

ARNOLD

O vengeance !

GUILLAUME, ARNOLD, WALTER

Honneur, honneur à leur présence !

 

LE CHŒUR

Nous avons su braver, nous avons su franchir  

les périls comme la distance.

Les torrents, les forêts n'ont pu nous retenir;

notre audace au Rütli nous a fait parvenir

sous l'escorte de la prudence.

 

GUILLAUME

Du canton d'Unterwald, ô vous généreux fils,  

ce noble empressement n'a rien qui nous étonne.

WALTER

On saura l'imiter: de nos frères de Schwitz

j'entends la trompe qui résonne;

de tes enfants sois fier, ô mon pays !

 

Scène sixième

Les mêmes, Habitans de Schwitz.

<- Habitans de Schwitz

 

CHŒUR DE SCHWITZ

En ce temps de misère,  

une race étrangère

épiant nos douleurs,

nous condamne au mystère.

Que ce bois solitaire

seul connaisse nos pleurs.

 

GUILLAUME
(à Arnold et à Walter)

On pardonne la crainte à de si grands malheurs;  

mais croyez-en mon espérance,

leurs cœurs répondront à nos cœurs:

honneur, honneur à leur présence !

GUILLAUME, ARNOLD, WALTER, LES HABITANS D'UNTERWALD

Honneur, honneur à leur présence !

WALTER

Du seul canton d'Uri nous regrettons l'absence.

GUILLAUME

Pour dérober la trace de leurs pas,

pour mieux cacher nos saintes trames,

non frères, sur les eaux, s'ouvrent avec leurs rames

un chemin qui ne trahit pas.

WALTER

De prompts effets la promesse est suivie,

n'entends-tu pas ?...

GUILLAUME

Qui vient ?

 

Scène septième

Les mêmes, Habitans d'Uri.

<- Habitans d'Uri

 

CHŒUR D'URI

Amis de la patrie !  

GUILLAUME

Honneur aux soutiens de nos droits !

TOUS
(moins les habitans d'Uri)

Honneur aux soutiens de nos droits !

 

CHŒUR D'URI

Guillaume, tu le vois,  

trois peuples à ta voix,

sont armés de leurs droits

contre un pouvoir infâme.

Parle, et les fiers accents,

jaillissant de ton âme,

soudain en traits de flamme

embraseront nos sens !

 

CHŒUR GÉNÉRAL

Guillaume, tu le vois,

trois peuples à ta voix,

sont armés de leurs droits

contre un pouvoir infâme.

Parle, et les fiers accents,

jaillissant de ton âme,

soudain en traits de flamme

embraseront nos sens !

 

GUILLAUME

(se plaçant au milieu des députés des trois cantons)  

L'avalanche roulant du haut de nos montagnes,

lançant la mort sur nos campagnes,

renferme dans ses flancs

des maux moins accablants

que n'en sème après lui chaque pas des tyrans.

C'est à nous, à notre courage

à purger ce rivage

des maîtres détestés.

CHŒUR DE SCHWITZ

De la guerre c'est la menace;

malgré nous la terreur nous glace.

WALTER

Où donc est votre antique audace ?

Mille ans nos aïeux indomptés

ont défendu leurs vieilles libertés;

est-ce en vous que s'éteint leur race ?

CHŒUR DE SCHWITZ

Malgré nous la terreur nous glace.

GUILLAUME

Accoutumés aux maux long-temps soufferts,

si vous ne sentez plus le fardeau de vos fers,

songez du moins à vos familles;

vos pères, vos femmes, vos filles

n'ont plus d'asile en vos foyers.

WALTER

Il n'est plus parmi nous de toits hospitaliers.

GUILLAUME

Amis, contre ce joug infâme

en vain l'humanité réclame;

nos oppresseurs sont triomphants.

Un n'a point de femme,

un esclave n'a pas d'enfants.

CHŒUR GÉNÉRAL

Un esclave n'a point de femme,

un esclave n'a pas d'enfants.

C'est trop souffrir, que faut-il faire ?

ARNOLD

(se réveillant tout à coup de l'abattement où il était resté plongé)

Venger le trépas de mon père.

LE CHŒUR

Quoi ! ton père ?

ARNOLD

Il est mort.

LE CHŒUR

Quel crime était le sien ?

ARNOLD

Son crime, hélas ! c'est le vôtre et le mien,

celui de tous ! il aimait sa patrie.

LE CHŒUR

O meurtre abominable, impie !

GUILLAUME

Soyons dignes enfin du sang dont nous sortons;

dans l'ombre et le silence,

du glaive et de la lance

armez les trois cantons.

LE CHŒUR

Dans l'ombre et le silence,

du glaive et de la lance

armons les trois cantons.

GUILLAUME

Près du lac, quand luiront les signaux de vengeance,

nous seconderez-vous ?

LE CHŒUR

N'en doute pas, oui, tous.

GUILLAUME

Prêts à vaincre ?

LE CHŒUR

Oui, tous.

GUILLAUME

Prêts à mourir ?

LE CHŒUR

Oui, tous.

GUILLAUME

Que de nos mains les loyales étreintes

confirment ces promesses saintes !

 

CHŒUR GÉNÉRAL

Jurons, jurons par nos dangers,    

par nos malheurs, par nos ancêtres,

au dieu des rois et des bergers,

de repousser d'injustes maîtres.

Si parmi nous il est des traîtres,

que le soleil de son flambeau

refuse à leurs yeux la lumière,

le Ciel l'accès à leur prière,

et la terre un tombeau !

S

 

ARNOLD

Voici le jour !  

WALTER

Pour nous c'est un signal d'alarmes.

GUILLAUME

De victoire !

WALTER

Quel cri doit y répondre ?

ARNOLD

Aux armes !

GUILLAUME, WALTER

Aux armes !

TOUS

Aux armes !

 

Fin (Acte deuxième)

Acte premier Acte deuxième Acte troisième Acte quatrième

Les hauteurs du Rütli d'où l'on plane sur le lac des Waldstettes ou des Quatre-Cantons; au bas est le village de Brunnen.

Soldats, Chasseurs
 
Chœur des chasseurs
Quelle sauvage harmonie
Soldats, Chasseurs
<- Pâtres
Chœur des chasseurs
Quel est ce bruit?
Soldats, Chasseurs, Pâtres ->
<- Mathilde

Ils s'éloignent enfin; j'ai cru le reconnaître

Mathilde
<- Arnold

Ma présence pour vous est peut-être un outrage

On vient, séparons-nous / Vous reverrai-je encore?

Arnold
Mathilde ->
Arnold
<- Guillaume, Walter

Tu n'étais pas seul en ces lieux?

Ah! quel affreux mystère!

Arnold, Guillaume, Walter
Ses jours qu'ils ont osé proscrire

Il est donc vrai! / J'ai vu le crime.

Guillaume, Arnold, Walter
Ou l'indépendance ou la mort!

Des profondeurs du bois immense

Arnold, Guillaume, Walter
<- Habitans d'Unterwald

Amis de la patrie! / O bonheur! / O vengeance!

Du canton d'Unterwald, ô vous généreux ?ls

Arnold, Guillaume, Walter, Habitans d'Unterwald
<- Habitans de Schwitz
Chœur, Guillaume, Walter, Arnold
En ce temps de misère

On pardonne la crainte à de si grands malheurs

Arnold, Guillaume, Walter, Habitans d'Unterwald, Habitans de Schwitz
<- Habitans d'Uri

Amis de la patrie!

L'avalanche roulant du haut de nos montagnes

Voici le jour! / Pour nous c'est un signal d'alarmes

 
Scène première Scène deuxième Scène troisième Scène quatrième Scène cinquième Scène sixième Scène septième
Burglen, canton d'Uri: à droite se trouve la maison de Guillaume Tell; à gauche débouche le torrent de... Les hauteurs du Rütli d'où l'on plane sur le lac des Waldstettes ou des Quatre-Cantons; au bas est... Intérieur d'une vieille chapelle en ruines, attenante aux jardins du palais d'Altdorf. Grande place d'Altdorf, où l'on fait des préparatif de féte. On voit çà et là des pommiers... Habitation du vieux Melchthal Vue de rocher situé au pied de l'Achsenberg; il est baigné par le lac des Quatre-Cantons. On...
Acte premier Acte troisième Acte quatrième

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